Un mari aimant, par Nettoue.. (3)

Publié le par Nettoue

Voici le troisième chapitre de ma nouvelle, < Un mari aimant >la fin sera pour demain. jacqyerie.jpgMais les article sont tous facilement accessibles à droite du blog dans (articles récents)

 

Eloi se lève, son bras le fait souffrir, mais rien qu'il ne puisse supporter et les étourdissements ont cessés.

Hélène, le lui a passé en écharpe : Sans bien savoir pourquoi, elle sait qu'elle n'a rien à redouter de lui, mais aussi que s'il n'avait pas été là, les bruits entendus du coté de la grange l'aurait terrifiés.

--- Avez-vous des chevaux dans cette grange, lui demanda t-il, , en remarquant soudain qu'elle s'était inconsciemment accrochée à son bras ? Et comme elle hochait la tête, il ajouta : Ne bougez pas et donnez-moi votre fusil, je vais aller voir se qui se passe...

-- Non, je vous en prie, non , deux chevaux ne valent pas que vous, vous mettiez en danger, je vais y aller moi-même, je suis bonne tireuse ! Et comme elle faisait un pas vers la porte, il entoura ses épaules de son bras valide.

--- Sûrement pas, dit-il en caressant ses longues mèches blondes, votre bébé est trop précieux et... Et vous aussi ! Le bras de l'homme est ferme et réconfortant, une sensation imprévue qu'elle douta avoir jamais ressentie l'envahit. Bertrand l'avait certes beaucoup désiré et ses caresses étaient agréables, pour ne pas dire plus. Il l'avait initié à l'amour avec patience et beaucoup de savoir-faire, néanmoins le vraie tendresse, la vraie chaleur, elle le remarqua soudain, lui était étrangère. Certes, il la traitait bien, mais demandait beaucoup en échange, et stupidement, il lui vint à l'idée, qu'enceinte de six mois, il n'aurait pas du continuer à exiger qu'elle porte l'eau de son bain et l'aide à se laver, ni surtout la laisser seule en ces temps troublés. l'allusion faite à son bébé lui fit chaud au coeur, car depuis, les reproches du début, son époux n'y faisait plus aucune allusion.

 

--- Y a -t-il un moyen de sortir par derrière demanda Eloi, une fenêtre suffirait .

--- Mais oui, et sans trouble elle lui indiqua la chambre à coucher. Il y a même une porte au fond de l'alcôve !

 Quelques instants plus tard, hébétée, la jeune femme vit le cheval de son mari attaché derrière un petit bouquet d'arbres. La nuit était si claire, qu'elle le distinguait parfaitement, car sa robe blanche trouait les ombres... Elle ne faisait pas erreur, de cela elle était sure...

--- C'est Bertrand, parvint-elle à chuchoter, mon Dieu ! Que se passe-t-il ? Cette fois, la forte main brune aux longs doigts d'orfèvre prit la sienne doucement et la serra :

--- Il y a sûrement une bonne explication à cela, dit-il, d'une voix qui n'y croyait guère. Ne bougez pas Hélène, je vais aller voir, juste voir, cet homme est chez-lui, après tout !

 

Les minutes passent si longues, si angoissantes, Hélène sent la fatigue l'envahir, mais à maison de l'orfèvrenouveau elle sait qu'elle n'a plus peur ! Que son anxiété n'agit pas sur le bébé ! Qu'en fait, elle ne sait pas sentie aussi bien depuis des mois et un peu honteuse constate que la douce prière fusant de ses lèvres est à l'intention du bel inconnu : Inconnu ? Il lui semble qu'elle le connaît depuis mille ans, qu'ils ont déjà vécus une autre vie ensemble... Bien sur elle ne le croit pas vraiment, mais le fait- est là, car, tout soudain, il lui est devenu très cher... Alors l'émotion de la découverte lui fait battre le coeur...

 

D'où elle est, elle voit brusquement son mari sortir à pas de loups, enfourcher son cheval et repartir en surveillant le bruit des sabots de l'animal avant de lui faire prendre le galop. Déjà, Eloi, est de retour, sa mine est grave, les mots lui viennent avec difficultés. la certitude qu'hélène vient d'être abandonnée lui étreint le coeur et en même temps le lui empli d'allégresse qu'il refuse de penser coupable !

 

--- Venez, dit-il, je vais, enfin... Je dois vous expliquer... Hélène sent qu'une peine infinie va la submergée, enfin devrait devoir, mais elle sent  qu'aussi longtemps que le beau visage de son presque inconnu la regardera de ses grands beaux yeux d'or brûlé, de cette manière là, le mal sera moins important !

--- Votre époux, à retiré plusieurs sacoches d'une cache dans le sol sous le ffourrage des chevaux... Il les a vidé et en a empli une grosse ceinture da chasseur portée sous ses vêtements.

--- L'argent des < Publicains >, chuchote' Hélène, ils doivent venir le chercher en début d'après-midi. De grosses larmes rondes d'enfants, s'échappent, de son regard clair, roulent sur son petit visage pâli... Elle se presse contre la solide poitrine d'Eloi, et sèche ses larmes dans son cou. Au bout d'un instant, elle relève la tête, s'efforce de sourire : je crois bien que Bertrand vient de se voler lui-même et en même temps de m'abandonner, dit-elle.

 

Eloi poses sa bouche sur ses cheveux et de sa main valide du bout des doigts essuie ses pleurs !

--- Cela ne veut pas dire qu'il ne reviendra pas pour les rencontrer et leur remettre leur du, si l'on peut appeler ça ainsi !

--- Vous n'y croyez pas vous-même, n'est-ce pas ! Et vous ne savez pas qu'il ne voulait pas de l'enfant et qu'au début il voulait me conduire à la "Ventrière", pour quelle me l'enlève...

Eloi hocha la tête le dégoût aux lèvres.

--- Je vais prendre l'alezan et partir pour Dijon. Mon père me donnera l'argent nécessaire pour contenter ces messieurs. Il est deux heures du matin, je peux être de retour pour la fin de la matinée. Mes parents sont un peu furieux contre moi, parce-que j'ai pris part à la <Jacquerie >, mais ... Les soldats avait enlevé ma cousine et ce n'est que grâce aux "Jacques",  qu'elle a été reprise saine et sauve, alors je ne pouvais faire moins que de me joindre à eux. Hélène, me faites-vous confiance ?

 

Une fusillade retentit au loin, elle pouvait être dirigée contre n'importe quel rebelle, mais aussi contre Bertrand, le voleur, le mari et père indigne !

--- Oui, Oui, dit-elle et que Dieu te garde...

 

A demain mes ami(es), cette fois pour la fin de cette "nouvelle". l'écrivant au fur et à mesure, je ne l'avais pas imaginé aussi longue... Et j'espère que vous, ne vous êtes pas ennuyés jusqu'ici.

Merci de votre fidélité, et n'oubliez pas (Et Op, un p'tit com pour Nettoue)!

 

krikri

Publié dans Vous dire...

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C
<br /> <br /> oups un coup de fusil alors Bertrand est-il mort ????<br /> <br /> <br /> tu vois si c'est le cas il n'aura pas profité de l'argent ....... volé<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> V'oui il fallait se conduire mieux, Eloi c'est une autre dimension et le bébé aura un vrai père !<br /> <br /> <br /> Bises Corinne<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Tu vas passer une journée merveilleuse,<br /> <br /> <br /> bonne fête ma Nettoue.<br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Elle l'était mon Cricri. Merci pour vos fleurs à tous les deux. Vous êtes mes amis et je bous aime beaucoup<br /> <br /> <br /> Bisous à toi<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> " /><br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Bonjour et bises l'ami Gégouska !<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
:
<br /> <br /> Bonne fête à toutes les mamans du monde !<br /> <br /> <br /> Bon dimanche.<br /> Bisoux<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Du bonheur pour toi ma Dom, du fond du coeur<br /> <br /> <br /> <br />
Q
<br /> <br /> Bonjour  <br /> <br /> <br /> je te souhaite un bon dimanche<br /> <br /> <br /> amitiés de Qing<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> merci Qing je t'embrasse<br /> <br /> <br /> <br />