La guerre de Troie...
Le roi de Troie, monsieur Priam, avait l'enfant facile , la preuve en est qu'il en fit cinquante à son épouse Hécube, en général, six à la fois, et miracle de la nature tous beaux et forts ! Anachroniquement celui qu'elle aima le moins fut le seul venant au monde sans frère ni soeur et de loin encore plus réussi que les autres ! Elle l'appella Pâris, et parce-qu'elle fit des rêves d'auspices mauvais durant sa grossesse, comme par exemple qu'il flanquerait la bisbille dans la ville dès qu'il en aurait l'âge, elle n'eut alors, de cesse de vouloir s'en débarrasser après avoir consulter mesdames "Soleilimus et Tessieramos"...
Harcelé par Hécube, et pour avoir enfin la paix, sans doute aussi parce-qu'il n'en était pas à un rejeton près, le roi décida de lui donner satisfaction, mais comme il avait l'habitude de faire, faire le sale boulot par les "petites gens", de sa ville ordonna au berger Agelaos, de le précipiter du haut du mont Ida et de l'y laisser : Fut dit, fut fait, seulement lorsque cinq jours plus tard le berger grimpa à nouveau au sommet du mont pour y cueillir sa salade de pissenlits, il aperçut une dame ours s'occupant tendrement du bambin : Prit de remords il emmena alors avec lui et la nourrice improvisée et le pitchounet et s'en occupa avec l'aide de sa femme Bobonimus, les années qui suivirent...
Pâris croyait naturellement être le fils de ces braves gens, et Priam, sans doute issu d'une portée de lapin tant il oeuvrait vite et pour la postérité cru être débarrasser de l'indésirable pendant de longues années, tandis que de fait celui-ci vivait dans un village à deux pas de son château.
Les années passèrent et Il se trouva que dans la petite localité voisine, vivait une très belle jeune fille du nom de Oenone, et que la première fois que les jeunes gens se virent ils tombèrent amoureux l'un de l'autre, se marièrent sans attendre et passèrent leur lune de miel dans la maisonette du berger Agelaos, voir en s'ébattant joyeusement au milieu des moutons.
Et puis un jour, ils eurent vent d'une fête allant être donnée pour les épousailles de la déesse Thétis, et de Pelée le roi de Perse, et que tout l'olympe serait alors en grand apparat : ce qui signifiait que même nus les hommes devraient porter un noeud "pap", autour du cou !
Les choses se gâtèrent lorsque Eris, la déesse de la discorde s'aperçut que tout le monde avait reçu un carton d'invitation sauf elle. Rhâaalala, en mauvaise personne qu'elle était, elle se transforma en brochette le jour de la fête et se cacha derrière un des barbecues jusqu'au moment ou la réunion battit son plein, et puis soudainement, reprenant sa forme première elle envoya une pomme d'or sur laquelle était écrit "pour la plus belle", en plein dans la sauce béarnaise qui trônait au milieu de la table. Rhôooooooo, beaucoup furent éclaboussé d'autant que la pomme rebondit et termina sa course dans la bassine de mayonnaise.
Cette pomme, vous l'aurez deviné était celle de la discorde, les trois plus belle, Athéna, Héra, et Aphrodite, se la disputèrent si bien, qu'il y eu bientôt plus de sauce du tout pour accompagner les côtelettes, à moins d'aller en récupérer sur des endroits assez inattendus : L'oeil d'Ulysse, le sein de Eros, le nombril d'Aphrodite, et les coucougnettes de Zeus, bref un capharnaüm pas possible !
Zeus, après se les être éponger avec des lingettes parfumées à la menthe, car même en étant Dieu des dieux, on a l'air très con avec de la moutarde "Maille" aux endroit cruciaux, décida de départager les concurrentes en faisant appel à Hermès, qui venaient de prendre commande de ses sacs à main, pour lui dénicher un mortel : Le hasard voulu qu'il s'adressa à Pâris. pour servir de médiateur !
Sur place les déesses, impressionnées par son charme et sa... musculature, essayèrent de l'influencer chacune à sa manière : Athéna, déesse de la guerre et vaillante guerrière elle-même lui promit force et victoire, en échange de la pomme. L'épouse de Zeus, Héra lui apprit qu'il était le fils de Priam rois de Troie, Aphrodite, quant à elle lui assura lui obtenir l'amour d'Hélène, la plus belle des mortelles !
Alléché Pâris, lui donna la pomme s'attirant ainsi la colère des deux autres ... Et pensant soudain à Oenone, il haussa les épaules et se dit... Bof, on verra plus tard !
A demain pour la suite de "La guerre de Troie", merci de votre fidélité et n'oubliez pas "Et Op, un p'tit com pour Nettoue".