Gaïa la terre, (fin)
Et on ne bricole pas... Et v'lan !
Ce fut donc le petit dernier Cronos, le chouchou, qui se chargea de trancher, l'outil paternel, d'un coup de serpette bien placé, pendant que celui-ci faisait sa siète, la tête posée sur les gros seins de Nix, (la nuit), en guise d'oreillers.
Sur l'instant ne sachant où posé la pauvre chose flétrie et soudain ratatinée comme une nèfle bien mure, le fils émasculateur la jeta par dessus son épaule, avec la grande insouciance de la jeunesse, (tiens, prenez donc maintenant, tous les cheving-gum écrasée sur la chaussée) ?
Rhâaalala, une partie (les coucougnettes), tombèrent, portée par une douce brise marine, dans la mer la plus proche.
De l'affreuse blessure jaillit ensuite, un sang noirâtre qui s'infiltrant dans la terre, c'est à dire et pas ricochet Gaïa, l'instigatrice du complot, qui donna immédiatement naissance à d'autres têtards tout aussi monstrueux, les redoutables < Erinyes >, géants de bois et aux nymphes des arbres, < les Méliades >.
Quant aux coucougnettes, devenues verdâtres sous l'effet de la douleur d'être séparées de leur point d'attache, elle furent prises en charge avec une grande tendresse par la blanche écume des vagues jusqu'à l'enfantement de la déesse Aphrodite,qui bercée, par la divine Cythère, puis portées jusqu'à Chypres, où en cochonne débutante, elle s'exerça à ses premiers ravages sexuels sur des terriens, ébahis par sa beauté !
Gaïa, devenue veuve, par ses soins, se fabriqua encore une flopée d'enfants avant de s'assagir, et s'ériger un temple fort bien fréquenté, et que l'on appela < Le culte de Gaïa > de se transformer en bonne dame patronnesse, présidant les mariages, achetant des dragées pour les baptèmes, puis, à soigner les malades venus la consulter. (Elle en aurait sûrement guéri bien moins, si elle avait pu deviner se que les générations future allait faire à la terre, c'est à dire à elle : A mon avis, elle aurait du consulter monsieur Nicolas Hulot, l'homme providentiel de la nature en déconfiture !
Bref, après avoir soulager son papa d'un grand poids, lequel entraîna sa disparition, Cronos qui avait attrapé la grosse tête, se déclara Dieu, de l'olympe, épousa Rhéa, une personne bien gentillette. Seulement, ne voulant pas que ses rejetons lui fasse subir le même sort que lui même à Ouranos, prit l'habitude d'avaler ses nouveaux nées, dès que, jailli des entrailles de son épouse !
---Mais ça va pas, non ? S'indigna la maman ivre de frustration, au bout de cinq ou six ! Voila donc, une fâcheuse habitude, que je vous prie monsieur de juguler sur le champs !
Il n'en fit rien, bien évidemment, se qui fit qu'excèdée, Rhéa, cacha sa dernière grossesse à son ogre d'époux, et dès que fut mis au monde, un charmant pitchounet, qu'elle appela Zeus, en prévision d'un future grand destin, l'envoya, accompagné de sa nourrice Amalthée, chèvre de son état, se vivre une enfance cachée sur une île lointaine !
Devenu un grand et beau garçon, Zeus qui entendit un beau jour, chuchoter les vagues, apprit les choses de la vie de ses parents et très colère de se que 1), son père fit à son papy, et 2) de se que ce goinfre faisait à sa fratrie, s'en alla tout bonnement lui ouvrir le ventre afin de libérer ses frères et soeurs, miraculeusement intacts !
Stupéfait, Cronos se vit alors fondre son gros bedon, avant de trépasser lui-même eut : Juste retour des choses, avant de totalement disparaître, le grand dépit de voir Zeus, le fils caché, le booster hors de l'olympe et lui faucher les rennes du pouvoir...
A demain mes ami(es). Merci de votre fidélité et n'oubliez pas "Et Op, un p'tit com pour Nettoue .