Hercule continue son CDI, < Les oiseaux de Stymphale > job n°6
Après le nettoyage des < Écuries d'Augias >, Air Cul, se mit au vert quelques jours dans son petit studio des hauts du mont olympe, (2500 mètres carré)
Et ce fut des débauches de jacuzzi, de massages thailandais, repas pantagruéliques, siestes crapuleuses, vélo d'appartement et pêche à la plongeote : Le goujon se pêche toujours avec une plongeote !
Son nirvana fut brusquement interrompu par Coprée, la tête de file du parti royaliste d'Eurysthée, le héros se devant d'exterminer de gros emplumés maléfiques, consacrés au culte d'Arès, muni de serres et d'ailes d'airain : Quant à leur bec, ils étaient tout bonnement coulés dans du bronze ! Rhâaalala !
Ces charmantes volatiles avaient pris l'habitude de se nourrir de chair humaine, principalement de cervelles, qu'elles tétaient après avoir perçé les crânes de leur bec acéré : Et se faire aspirer les neurones par des monstres assis sur ses épaules, j'vous dis pas le traumatisme avant d'en périr !!
Bref, le héros s'en fut donc en direction de l'Arcadie, nanti de ses outils habituels : Arbalète et flèches empoisonnées au sang de < l'Hydre de Lerne >, énorme gourdin pendu, (Je n'ai jamais su exactement où il se le transportait, puisqu'il voyageait tout nu sous la peau du < Lion de Némée >...
Ces monstres ailés se vivaient aux alentours du lac Stymphale, dans une épaisse forêt, car leur patron et dieu Arès, leur avait appris à avoir peur des loups dont lui-même avait une pétoche terrible ! Ils ne sortaient donc qu'en bande pour aller dévorer de l'humain et polluer les cultures de leurs fientes de la dimension des promesses élyséennes non tenues.
En traversant, Péloponnèse, Hercule, put se rendre compte des terribles dommages provoqués par les attaques des carnassiers : Les victimes, jamais mangées entièrement jonchaient le sol, trouées de partout à la manière des écumoires. Les maisons sont griffées, voir déchiquetées et le désespoir est partout ! Son gros coeur serré de pitié, le héros avance en se réjouissant d'avoir tellement mangé durant ses vacances à Mycènes que l'appétit lui en soit coupé.
Les gens qu'ils rencontrent reconnaissant en lui, un des soixante fils hors mariage de Zeus, et sachant qu'il est le seul à pouvoir leur venir en aide, lui indique volontiers le chemin, lequel parfois, fut perturbé par les fausses indications qu'Héra, sa marâtre, toujours fidèle à elle-même, distille dans les têtes des plus faibles.
Après quelques jours de recherche et les aléas précédemment cités, Hercule arrive aux abords du lac Stymphale, tout près de la ville du même nom. Des cris horribles lui perçants quasiment le tympan, le firent sursauter, au point qu'il se fit tomber le gourdin et manque le prendre sur son plus méchant cor au pied : De toutes évidences, le chant des monstrueuses choses ne ressemblaient en rien aux " cui cui " habituels des rossignols ...
A demain les amis, pour la suite et fin du sixième travaux d'Hercule. merci de votre fidélité à ce blog, et n'oubliez pas combien j'aime vos commentaires...
PS : En se qui concerne l'article d'hier, où je ne me suis sans doute pas montré très claire, il parait évident, que les pondeurs sont venus au monde avant les pondus ! Les poissons sont aussi des " ovipares ", et je vois mal des grappes d'oeufs se promener entre deux eaux en attendant la venue de leur parent ! Mais bien sur il ne s'agit là que de suppositions... Et vous vous en pensez quoi, mes ami..es ?