Faire ses courses, stressée de partout ! Oui... là aussi !
Il y a des jours comme ça ! D'ailleurs, même s'il n'y parait pas, je suis une anxieuse... Cachée certes, comme son nom l'indique, pour que cela n'apparaisse pas. Quoique d'après mes proches et ma docteur, cela se remarque assez vite de tout près : Seulement, il ne faut pas croire que je me montre de tout près facilement. Et pas d'amalgame, je vous prie !
D'ailleurs, je suis toujours montée sur ressort à l'approche d'un évènement, surtout depuis que fils aîné à pris la relève des dîners en famille ! Lui et belle-fille, sont fédérateurs, on ne se le dit même plus. Il a une jolie maison, et d'une année à l'autre, nous savons tous que le réveillon aura lieu chez-eux. Croyez-moi, savoir que les gnolus seront tous à la même table, ce soir là est un bonheur. Ils le sont à cents autres occasions, mais, tout naturellement, lui et belle-fille aînée, sont comme un pivot.
Alors pourquoi, cette tension d'avant l'heure (J) ? Je n'en sais rien, et si je le savais, je n'aurais rien à poser sur mon blog ce matin !
Donc, après ce plongeon incohérent dans mes pensées, je reviens au matin de mes courses de dernières minutes.
Que je vous dise : Mon rêve serait de pratiquer le yoga. J'aimerais, mais l'occasion m'a toujours manqué (Le temple le plus proche est à 150 km, et je suis déjà énervée comme tout à la pensée d'en faire le double pour aller montrer mes pieds. M'épier, non, mes pieds ce sera pour le prochain Noël, car en détail, ils mérite la suite des < Feux de l'amour > à raconter. Le rapport ? Il n'y en a pas, mais j'y viens.
Partout où je peux emmener Scarlett, je le fais, mais pas lorsqu'il fais trop chaud, car au moment de l'élaboration de ma < Super cinq >, la clim on ne l'imaginait même pas. Et avez-vous déjà vu un parking de grande surface ombragé ? Si oui, cela doit être celui ou monsieur Sarkozy se pousse le caddie.
Bref, le temps est gris et lugubre ce matin, mais ma " Petite nana ", à chaussé son beau manteau fushia. Elle dispose de tout l'arrière pour elle seule mais préfère se percher sur la plage, en hauteur.. Moi, je pose mes sachets sur le siège passager, (La porte du coffre est coincée depuis...
Comme la pluie menace, j'emporte mon parapluie. Il est superbe, profond et arrondi, pour lutter contre les vents. Bon, comme il faut quand même que je vois clair, je l'ai choisie avec de larges bandes transparentes, entrecoupées de gris et mauves. J'avais pensé à y adapter un essuie-glace, les pages jaunes ne m'ont pas aidées.
Cinq cabas, sinon rien, je me barbe tellement à faire ces courses là, que je n'y vais qu'une fois par semaine, et nous voilà en route. Le parking est noir de voitures, je vais donc me garerà l'extrème nord, tout prés de la banquise à coté des manchots. Mes sacs, le jeton pour sortir la bête de son enchevêtrement, le portable, et la note en poche... Pas la note, elle est restée quelque part à la maison, merdasse, va !!!
Le vent souffle, je me tatouille mon brunching d'hier, il est dressé sur ma tête, j'essaie de positiver, une autre rafale va sûrement le raplatir, les flaques déneigées me voltige dessus, je secoue le bas de mon pantalon, ce faisant, mon foulard se plaque sur la figure, j'y vois rien me cogne dans quelqu'un en même temps qu'un merde sonore m'échappe, un monsieur vient de se prendre cinq sachets dans le ventre et me dit poliment pardon !
Partout, où je veux quelque chose le rayon est vide, je stresse, il y a un monde fou à la boucherie, je stresse et mon agoraphobie aléatoire me titille, je n'y résiste pas, mais fais avec. Les gens s'arrêtent au milieu des allées pour se raconter se qu'ils vont manger le soir, je dis " s'il vous plaît " ? Je rugis " pardon" ?, quand ils sont en train d'évaluer les mérites comparés du foie gras, oie, canard, je stresse, lorsqu'ils evoquent les métodes de gavage, je fonce et envoie voler leurs chariots dans les paquets de café. On m'engueule, < Ma gueule, quoi ma gueule ? >, vous allez mieux Johnny, j'en suis ravie. Bisous à vos petites filles !
Le bruit de la caisse enregistreuse qui n'en fini pas, ma mets la sueur au front, Rhâaalala ! Je sors, il pleut, mais il pleut à verse. Ma voiture est à coté des pingouins, et mon brushing alors ? Ils s'en fiche ceux qui n'ont pas laissé leur parapluie dans la voiture ! Le vent et la pluie mêlée emporte le caddie dès que j'ouvre ma portière, je cours après, merdasse, Scarlett saute de la voiture elle s'amuse comme une folle à tremper le manteau fushia dans les restants de neige.
La "P'tite nana " d'abord les provisions ensuite. Elle remonte dans la voiture dégoulinante je course mon chariot qui s'est changé en TGV, tout rentre dans l'ordre, mais Scarlett veut toujours ramener l'objet avec moi, (Si elle était plus grande, elle ferait toute seule),
Je lui remets son harnais, prends mon parapluie, le coince dans la portière, plie une baleine, ouvert il ressemble à la tour de Pise, Scarlett se faufile entre les jambes d'une dame qui jurôtte en alsacien, pendant que je récupère le jeton. Il ne veut pas venir... Un mot de plus et ça va saigner sur le parking, moi j'vous l'dis !!!
Bon et joyeux Noël à vous mes amis. Je vous embrasse tout particulièrement.
A demain, et n'oubliez pas que laisser trace de vos passages avec des commentaires est un chaleureux encouragement.
