Désolée, mais votre majesté pue !

Publié le par Nettoue

 

C'était la mode de l'époque.... Mais un roi ? Oh !!! Alors, afin de ne pas vivre entouré de Athénaïsmouches, on se coinçait des sachets odorants sous les colletins, et en infiltrait aux endroits stratégiques...

Certes, l'eau et le savon étaient chers et certains freluquets de cour se devaient vivre, le "lèche-bottage", au dessous du seuil de pauvreté, pour autant-, le bling-bling avait la priorité sur le décrassage, et puis, pour se donner bonne conscience, (déjà élastique) sous les diverses royautés, on imputait  moult méfaits à l'eau de Seine, y compris à celle bue en bouteille après y avoir ôté les plus grosses crottes !

 

La grande noblesse, quand à elle ne manquait pas de sous car elle vivait très bien avec ceux des bourgeois chargés de leurs dépenses vestimentaires, jamais ou presque acquittées : Elle ne s'en lavait pas mieux, car ses savants assuraient que l'eau faisait fleurir les boutons, provoquait la stérilité pour peu que l'on s'attarde sur son bain de siège, allait même jusqu'à assurer couper net le départ de l'envoi au septième ciel !

 

Et puis, dans ce Paris du grand siècle, il se passait en parallèle des choses autrement plus inquiétantes que des fesses mal lavées !

Elles débutèrent dans la bourgeoisie, justement, ce dont on ne ce soucia que très peu et consistèrent en nombre de morts suspectes de plus en plus élevées : Seulement lorsque les mêmes décès inexpliqués s'en vinrent tués les maris de manière fort inopinée, à la cour même de Louis XIV, suites à de violentes et douloureuses coliques, il y eu pénuries de PQ, et déjà que l'on se posait au petit bonheur la chance dans chaque recoin des couloirs royaux,l'afflux de mouches à merde inquiéta !

 

Or donc, monsieur de la Reynie, chef de la police, sous l'impulsion de Louvois ministres des armée, voulu faire un exemple et choisi la comtesse de Brinvillier récemment soupçonnée d'avoir failli à la tendresse conjugale en empoisonnant son époux ! Pour faire simple, il la fit brûler en place de Grève.

 

carrosseDe fil en aiguille, comme son bourreau se trouvait être un très discutable abbé de Guilbourg, lequel se pratiquait un satanisme florissant à ses heures perdues et sans état d'âme bien sur, puisqu'il avait prit soin de s'en débarrasser en le vendant au diable et qui plus était se trouvait être l'amant d'une faiseuse d'ange, sorcière, guérisseuse, cartomancienne et le reste à l'avenant,

surnommé "La Voisin" !

 

Pourquoi donc, l'image de madame de Montespan, juste avant les cornes de cerf, allez-vous peut-être vous demander et bien tout simplement parce qu'après avoir été la suivante de la reine, elle suivit le roi dans son alcôve et grâce dit-on, aux philtres magiques du couple infernal, s'en devint  favorite à long terme.

Et le marquis son époux, dans tout cela ? Et bien en monarque avisé se protégeant ses arrières pour mieux s'épanouir en paix dans ceux de la belle Athénaïs, Louis, l'envoya in petto secouer son gros pétard, sur un cheval dans les Flandres en guerre.

 

Seulement, quand il en revint affamé de sa belle épouse et la retrouve portant son premier bâtard, via le roi, il fit scandale...S'habilla de noir pour porter plus aisément le deuil de son honneur et accrocha deux magnifiques paires de cornes à son carrosse, afin que ceux qui le savait tout à fait cocu, sachent qu'il en était parfaitement conscient lui aussi ! Alla-t-il vraiment jusqu'à courir la pute d'en l'espoir d'attraper la vérole alors d'en faire profiter le roi par l'intermédiaire d'Athénaïs, la chose se chuchota, mais n'eut semble-t-il pas le dénouement espéré !

 

Athénaïs, qui régnait alors sans partage sur le coeur et les coucougnettes douteuses du roi, lui fit huit enfants dont six furent reconnu, mais le temps passa et louis tomba entre-autres gravement amoureux d'une jeunette de bonne naissance, Angélique de Fontange.

la quasiment délaissée prenant peur se mit donc à redouter de se retrouver dans un quelconque (F2), à l'autre bout de Paris et décida de contre-attaquer en se mettant à nouveau entre les doigts crochus de sa sorcière préférée.

Ce fut sa suivante mademoiselle Desoeillets, qui se charge des rendez-vous : Ce ne fut pas une très bonne idées, mais la délaissée ne le savait pas encore car même cagulée elle y fut repérée par mesdames de Vivonne, de Soissons, de Polignac et d'autres...

 

angélique de fontangeBref, bien qu'elles fussent toutes là, pour des motifs pas très catholiques, les unes pour se faire aimer d'hommes ne leur appartenant pas, les autres pour se débarrasser de ceux dont elles n'avaient plus l'usage.

Elles firent bien entendu fort bien semblant de ne pas se reconnaître : Athénaïs achetait des toiles d'araignées macérées dans du Beaujolais, qui lorsqu'elle lui parurent ne plus avoir d'effet décida de passer à l'échelon supérieur, c'est à dire aux messes noires et sacrifices de nouveaux-née dont l'abbé Guilbourg, faisait ruisseler le sang sur son corps nu étendu sur une sorte d'autel pas confortable du tout !

 

Crotte de crotte, le rois continuant à s'éloigner d'elle, elle se mit afin de tromper son ennui à se faire fabriquer des poupées à l'effigie de sa rivale, pour les larder de coups d'épingles...

Pour finir, elle glissa du poison dans le gâteau d'anniversaire de celle qui la détrônait chaque jour un peu plus : Que merdasse ! la demoiselle qui avait un appétit d'oiseau en fut quitte qpour un légère indisposition.

Mais l'on prévint Louis, qui se fâcha, quand il apprit par De la Reynie que deux mille enfants avaient été sacrifiés et davantage encore d'avoir lui-même, avalé des boulettes de toiles d'araignées dans son potage !

 

Il envoya donc, Athénaïs se repentir de ses fautes, cruel ironie du sort, dans le couvent qu'elle-m^eme créa au temps de sa toute puissance....

Ce serait juste avant son départ qu'elle lui aurait dit en signe d'adieu ... < Sire, j'ai le regret de vous dire, que votre majesté pue pire qu'un putois > !

 

A demain mes ami(es), merci de votre fidélité et n'oubliez pas (Et Op, un p'tit com pour Nettoue).

 

krikri

Publié dans histoire coté jardin

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N
<br /> <br /> Jolis, les adieux de la Montespan!<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Et très poétiques je trouve...<br /> <br /> <br /> Amicalement Nouratin<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Berkkkkk un roi qui pue , je me demande ce que cela donnait finalement<br /> <br /> <br /> les gens finissaient sûrement par ne plus sentir leur propre odeur à<br /> <br /> <br /> force de vivre dedans , qué merdasse ma NETTOUE .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vive Marseille et son savon ha ha ha .<br /> <br /> <br /> As tu bien mangé en notre compagnie , c' était appétissant non ?<br /> <br /> <br /> ha ha ha je me suis , nous nous sommes régalés , éclaté nous<br /> <br /> <br /> en avions plein la panse ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bisous marseillais ma NETTOUE a ++++<br /> <br /> <br /> RENEE (mamiekéké).<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Je m'en suis vien doité gourmands et gourmets que vous êtes !<br /> <br /> <br /> Des bisous soeurette !<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Ah les vengeances féminines ! On déborde d'imagination !<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Ce roi fort bon d'ailleurs était un queutard dégoutant ! on ne peut pas tout avoir !<br /> <br /> <br /> Bises Satine<br /> <br /> <br /> <br />
:
<br /> <br /> ... et vive la douche !!!<br /> <br /> <br /> Bon mercredi.<br /> Bisoux +++<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Ah ! Oui, longue ou plus courte, mais une par jour, ça c'est sur !<br /> <br /> <br /> Bisous ma Dom<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> pour bien commencer cette journée du mercredi , moi nous avons des amis en ce moment alors je me suis levée très tot pour pouvoir passer vous voir avant qu'ils ne se réveillent<br /> <br /> <br /> bisous+++<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Merci, c'est sumpa, alors bonne journée Cerisette et bises<br /> <br /> <br /> <br />