Assistants sexuels.
L'Europe veut engager une réflexion, (bonne nouvelle il arrive à l'Europe de réfléchir), sur la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap notamment sur la création d'un statut "d'assistant sexuel", une initiative approuvée par "l'Association des paralysés de France". Pascale Ribes, vice-présidente de l'association pense l'idée excellente et se réjouis de voir les pouvoirs publics proposer enfin quelque chose de concret dans ce domaine, car le droit à une vie affective et sexuelle est inscrit dans les textes, y compris dans la loi du 11 février 2005.
Pour autant, il n'y a pas encore de services spécifiques pour répondre à la demande de personnes lourdement handicapées !
Il conviendrait donc de procurer un accompagnement sexuel consistant à prodiguer une attention sensuelle, et érotique satisfaisante à des personnes en situation de ne pas pouvoir le faire elle-même et si elles le souhaite de leur apporter l'aide d'un tiers : Ces assistant(es), devant naturellement avoir reçu une formation spécifique car de genre de services rendus ne s'improvise pas.
Chacun sait, ou ne sait pas, que l'expérience de la sexualité passe par celle de la masturbation à l'adolescence, or les personne handicapées de naissance n'auront pas pu le faire, ce serait donc d'après cette fondamental recherche, avoir la possibilité d'être soit éduqué, soit la possibilité de recevoir une aide chevronnée.
Légale dans la Pays-bas et en Suisse, cette aide est considérée comme de la prostitution en France et son organisation comme du proxénétisme ne souffrant aucune exception jusqu'ici !
Pourtant cette aide prodiguée par des personnes expertes et dévouées s'apparenterait davantage à ... une vocation qu'à un métier et il ne serait naturellement pas question de fidéliser la clientèle : Je pense quant à moi que le risque de voir le "patient" devenir amoureux de son assistant est grand : En dehors de cela, je me garde bien d'émettre une opinion tranchée sur le sujet ! Certes, ajouter la frustration aux malheurs de personnes déjà durement touchées en leur refusant le droit à ces joies très humaines serait un manque de compassion et une stupidité si ce refus est motivé au nom d'une morale étriquée, mais il n'en reste pas moins que le "travail", de ces assistants est difficile à définir.
D'ailleurs, le Comité National consultatif d'éthique (CCNE) à récemment rendu un avis qui ne m'étonne pas, puisqu'il est défavorable aux assistants sexuels... Néanmoins, le projet fait son chemin.
(sources Notre Société)
A demain mes ami(es), merci de votre fidélité et n'oubliez pas "Et Op, un p'tit com pour Nettoue".