Télé Nettoue, la chaîne qui ne s'prends pas l'chou !
Bonjour et bon dimanche à tous ! Vous savez quoi, je me suis littéralement rongée cette semaine, à la pensée que je n'aurais peut-être plus assez d'essence pour venir jusqu'au studio. Vous l'avez remarqué Nicolas est resté... ferme jusqu'au bout, et ce n'est pas Carla qui me l'a dis ! Oh , que viens-je de dire ?
Sans transition : Une pensée de Jean Cocteau : Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer certaines images...
Et pour commencer dans la bonne humeur quelques perles des compagnies d'assurances. (Je sais mon ami FLB, en ce moment elles ne te font pas rire, mais bisous pour toi)
* Monsieur, dans un virage à gravillons, mon derrière à chassé, et je me suis retrouvé dans la bouche d'un pompier !
* Je conduisais depuis quarante ans, lorsque je me suis endormi au volant !
* Depuis son accident, ma femme est encore pire, qu'avant ! J'espère que vous en tiendrez compte dans mon remboursement !
* Question de l'assureur : Merci de nous donner l'heure exacte de l'accident.
Réponse de l'assuré : Y a pas de quoi !
* Quand, je vous ai déclaré que ma cuisinière était endommagée, je parlais de celle à gaz, l'autre est en vacances !
Le petit moment de vécu, et après on s'étonne de les retrouver à 10 ans parmi les casseurs...
Voilà, je somnolais doucettement sous une teinture châtain claire, mardi dernier, en pensant à rien le plus furieusement possible... Quand, un bruit confus, fait à la fois de prières et de piaillements me sortit de la bienheureuse léthargie aussi volontaire que momentanée. Je fis malgré tout l'effort de me retourner en direction de l'émeute avec cinq millimètres de produit aux plantes italiennes, écrasée telle une crêpe malencontreusement rattraper le jour de la Chandeleur, sur le chef.
Rassurez-vous, point de grévistes en train de bloquer l'entrée du salon, où d'empêcher les coiffeurs-euses, d'aller au terme de leur labeur, (Heureusement, car je ne me voyais pas aller récupérer ma voiture, coiffée d'une purée ressemblant non plus à une crêpe mais à l'échappement d'une gastro.
Bref, il s'agissait d'une maman encombrée de deux jeunes garçons, l'un déjà assis prêt pour la séance et l'autre... Rhâaalala, qui ne voulait pas en entendre parler. Un enfant qui se la joue rebelle est chose courante, mais que sa mère se mettent quasiment en prières pour décider le chérubin, tandis que la demoiselle qui ne voulait pas se laisser voler sa coupe récitait des Avé Maria, pour faire pendant au Pater noster, maternel, " C'est quéque chose " de très émouvant !!!!
Et puis, l'on passa au stade supérieur : Celui des menaces stupides, celles qui empirent les choses, car le gamin n'est pas sot et sent venir à lui les marche du trône.
Et pèle mêle
La maman --- Je vais prévenir la sorcière de venir de prendre des jeux vidéos et de les amener au diable... Tu ne toucheras pas à l'ordinateur pendant un mois... Tu ne seras pas aussi beau que ton frère... renchérit la demoiselle en agitant une brosse à cheveux. Et que va dire ton papa, quend il te verra revenir... Il dira que tu n'es qu'un bébé !
Le gamin --- Papa, y s'en fout, y dit toujours que les coiffeurs sont des voleurs et qu'ils revendent les cheveux des gonzesses qui les avaient long !
Un ange passe, le mot gonzesse dans la bouche d'un petit, mais bon. La maman change son fusil d'épaule, se fait souriante, conciliante !
--- Si tu te laisse faire, je t'achèterai une boite de tes cônes préférés.
--- C'est pas juste, rugit celui qui en est à la moitié et manque de se faire couper une oreille suite à son sursaut indigné.
--- Mais à toi aussi, temporise la maman... Le gamin rebelle secoue la tête < J'ai dis non, c'est non >
--- Un nouveau jeu vidéo alors, celui que tu as tant envie !
--- J'ai dis non !
Ah encore un qui ne cédera jamais à la pression de la rue !
--- C'est bientôt la ST Nicolas, et le père fouettard, tente à nouveau la demoiselle prête à bouffer les faux poils de sanglier de sa brosse.
--- J'y crois plus, coupe le gamin avec une moue dédaigneuse.
--- Bon, fait la maman, on reviendra un autre jour, quand il sera décidé. Je ne peux retenir un bref sourire, se que voyant elle me demande, plus désempare que belliqueuse ::
--- Vous auriez faits comment vous ?
--- Je l'aurais assis d'emblée sur le siège...
Hé, oui, dans ce domaine et d'autre, je suis de la vieille école...
A demain mes ami(es). merci de vous tous, et n'oubliez pas combien vos commentaires sont encourageants