Le corsaire de la reine
Jean Bart et Surcouf, superbes corsaires ont faits rêver ma petite enfance, Francis Drake, celui de la reine d'Angleterre Elisabeth Ier, quant à lui se contenta de lui remplir son trésor... royal s'entend, car cette reine là, officiellement demeura vierge toute sa vie ! (A mon avis, ce qui décourageait les "Sir" de l'époque, était la raideur de ses grands cols empesés, lesquels naturellement interdisaient les petits bisous dans le cou), ce trésor royal, le corsaire le rempli d'or, et d'objets précieux chipés aux espagnols : Entre vous et moi, si l'Espagne en exigeait le remboursement maintenant, son austérité présente n'aurait plus de raison d'être !
Après un tour du monde de 30 mois, ce bel homme de 38 ans, est de retour à Plymouth. Il est accueilli en héros, God de God, ! Son navire le "Golden Hind", est le second à boucler un tour du monde après celui de Magellan.
A bord, les 59 marins et officiers rescapés sur les 164 hommes embarquésau départ, lancent des hourras retentissants. Ils sont de retour et riches, ce sont des héros, car sous les instructions de leur capitaine Drake, envoyé par la reine trois ans plus tôt, faire la razzia du siècle sur les richesses espagnoles du Nouveau Monde, sans oublier de piller la côte américaine sur le flanc Pacifique ! Voyez, à l'époque, on ne tuait pas pour du pétrole, mais c'est bien parce-que l'on en ignorait l'existence !
La chose faite et les soutes pleines à craquer, Francis chercha à revenir en Atlantique par le Nord, se planta vers l'Ouest, God de God ! Si Magellan, un portugais réussi à faire son grand tour, il n'y a pas de raison pour qu'un voleur anglais n'y parvienne pas !
Ils seront de retour le 25 septembre 1580, (encore que l'on bricola semble-t-il un peu sur la date exacte), avec 31 millions d'euros de rapines, et les euros d'alors, ce n'était pas de "la roupie de sansonnet", car cette fortune faite d'or, d'argent, de bijoux, d'ivoire, et d'épices, ont amené le pauvre Philippe II d'Espagne, à hurler à la lune, sa rage et son désespoir.
La reine Elisabeth, en rit à s'en casser les baleines... de corset et déposa sa part du magot dans la tour de Londres; somme bien supérieur aux revenus annuels de la couronne, envoya ses amitiés et quelques vases précieux au roi d'Espagne, monta à bord du Golden Hind, le 4 Avril 1581, pour mieux honorer son corsaire, lui octroya 10.000 livres (500.000 euros), le fit anoblir par un français de passage à la cour, monsieur François Hollande, je crois, manière de lui faire endosser une part de la responsabilité de l'énorme larcin !
Le corsaire, s'en devint maire de Plymouth, puis membre du parlement. Il s'y enquiquina tellement, que la reine le nomma vice-amiral, et le laissa repartir en mer avec mission de casser de son mieux l'alors, jusqu'ici invincible "Armada espagnole"
Voyez qu'il y aurait des moyens de venir à bout de la crise !
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