Alerte enlèvement (suite)

Publié le par Nettoue

Une enquête du lieutenant Luc Fischer, (par Nettoue).

 

luc fischer 2Luc roule en direction de Strasbourg, la ville où vivent les parents des deux frères. Il est conscient que le retard accumulé au départ ne va pas lui permettre de le rattraper : Avec un peu de chance les barrages mis en place s'en chargerons, mais une sorte d'instinct pousse Luc à se rendre en priorité chez les parents du fuyard : D'ailleurs Ali est de la région et connais chaque chemin de traverse mieux que quiconque. Il peut très bien avoir aussi, déjà changé de véhicule.

 

Il est évident qu'il a vu ses parents dès sa sortie de prison sinon comment aurait-il pu savoir où se trouvait Joyce et sa fille ? Qu'ils l'ai renseigné au détriment de Mustapha leur autre fils, policier sans histoire élevant sagement sa nièce lui parait malgré tout assez incongru.

A coté de lui, Mireille reste silencieuse, elle semble songeuse  et Luc, qui perçoit généralement chacune de ses pensées devine que sa compréhension des faits est contradictoire.

Il faut bien sur arrêter le kidnappeur au plus vite et elle n'interfère jamais dans les décisions professionnelles de son compagnon, alors pourquoi, il en est sur éprouve-t-elle une sorte de mal être indéfinissable, depuis que Joyce fut mise aux soins des urgentistes ?

 

En arrivant aux portes de la ville, elle se penche vers lui qui conduit pied au plancher et suggère :

--- Luc, pourquoi ne pas commencer par aller voir la famille El Atri, Mustapha a été prévenu et je ne crois pas qu'il soit une priorité pour le moment !

--- J'y pensais ma partenaire préférée, sourit-il, dans l'immédiat l'oncle et père adoptif de la petite ne m'est pas une priorité non plus. . Ali a très bien peu caché la petite dans leur nombreuse famille, et quelque chose m'assure qu'il ne lui veut aucun mal ! Je... Je, tu as compris que j'ai bien connu Joyce jadis, mais notre aventure n'a pas eu de suite...

--- Oui, dès qu'elle a dis, avoir détesté un flic, mais c'est le passé et sans importance... Enfin, presque !

 

théière algérienneIls prirent la direction d'une des cités de "Montagne verte", Luc stoppa devant le n° 21 et fit signe à un des jeunes assis au milieu d'un groupe inactif et ricaneur devant l'arrivée d'une voiture de police :

--- Tu me surveilles ma caisse et tu reçois 20 euros. Tu laisses tes potes me la mettre en morceau, et je vous colle un mois à nettoyer les chiottes de tous les commissariats de Strasbourg OK ?

Bon, je ne viens faire chier personne, je rends visite à la famille El Afri !

--- Bof, les vieux et les gosses sont  chouettes mais le Mustapha, beurk, chaque fois qu'il vient là c'est pour se la péter comme un con. Un est poulet et l'autre en taule, bon je prends soin de ta caisse, juste retire ton gyrophare.... Luc se mit à rire  et lui donna une tape sur l'épaule . Il entra ensuite dans le hall de l'immeuble en tenant Mireille par le coude . Les lieux venaient d'être fraîchement repeint et sentaient le propre

Porte 3A, il sonne, puis frappe car la sonnette n'émet aucun son. La porte s'ouvre  et c'est la mère de famille qui ouvre, son mari la suit de près. L'appartement est net et si les visages n'offrent aucun sourire ils reste polis.

 

--- Je sais pourquoi, dit le père : Comment va ma belle-fille ?

--- Elle est Blessée au visage, le coup à été rude, intervint Mireille réprobatrice.

--- Ce n'est pas bien, mais ce qu'il subi depuis des années n'est pas bien non plus et il avait le droit de voir sa fille ! Ali, n'a jamais rien fais de mal, on l'a puni à la place d'un autre, proteste El Afri : Voulez-vous du thé ?

--- A la menthe, accepte Luc, en s'asseyant à coté de Mireille, sur un divan bariolé, à la housse d'une propreté méticuleuse. Il aime bien les préparatifs du rituel et observe sans dire un mot. De nombreuses pensées lui taraude l'esprit, telle celle,  assez incongrue, que leurs hôtes sont fiables et de bonne foi.


--- Est-il venu vous voir, demande-t-il, ne doutant pas de la réponse ,

--- Oui, quand il est sorti, Mustapha savait quand, mais il a préféré taire la chose à son épouse et l'envoyer dans sa famille de Ribeauvillé, avec la petite.

--- Pourquoi ? Elle était en droit de savoir ?

--- Pour ne pas qu'elle ait peur... Il voulait que son frère échappe à un suivi médical et reparte pour l'Algérie. Il craignait... Mais il se trompe, Ali, n'a rien fais d'autre que de perdre six ans de sa vie pour une chose qu'il n'a pas faite ! Affirme la mère en servant le thé !

--- Nous allons le retrouvé, vous le savez bien et cette fois il va être accusé d'enlèvement Mireilled'enfant !

 

Luc se tu, quelque chose n'allait pas, les grands parents de Sandy s'ils étaient inquiets ne l'étaient pas pour la petite  qui pourtant d'après les faits était entre les mains d'un violeur. Pas d'un pédophile certes, mais d'un être dangereux malgré tout.

--- Vous assurez que Ali, à été condamné à la place d'un autre, reprit Luc plus que soucieux, de qui  ?

--- Tu ne crois pas, lieutenant, que je vais te répondre ? Sinon, je l'aurais fais, il y a six ans, Ali, va aller se réfugier avec sa fille en Algérie, et qu'Allah nous protège si on l'en empêche ! Il a mérité qu'on le laisse en paix !

 

Quand ils sortirent,  récupéré la voiture intact, et Luc payé son écot, il n'était pas loin de penser comme eux et cela ne lui plaisait pas : Quelque chose lui disait que rien n'était aussi simple qu'il y paraissait . Pourtant, dès que sorti de la ville, il appela son capitaine pour s'enquérir des nouvelles et savoir ce que donnait la plan "Alerte enlèvement" ? Nul ne savait encore rien, Ali et sa fille semblaient s'être évanouis dans la nature.

--- Tu doutes de sa culpabilité, n'est-ce pas, chuchota Mireille ?

--- Oui, et le pire est que j'ai un sale pressentiment en ce qui concerne le vrai coupable... Reste l'enlèvement et sa brutalité envers Joyce...

 

A demain pour la suite et fin de la nouvelle "Alerte enlèvement"

 

A lire ci-dessous : Bon à savoir (bis) !



Publié dans Le petit policier...

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Commenter cet article
:
<br /> Rha, la la, tu nous fais languir !<br /> <br /> <br /> Bon début de semaine.<br /> Bisoux<br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> C'est du pur sadisme de ma part <br /> <br /> <br /> Bisous ma Dom<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br />
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N
<br /> J'étais quand même inquiet pour la bagnole, tu penses, le matos des<br /> <br /> <br /> contribuables...<br />
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N
<br /> <br /> Lux l'a posé entre de bonne mains<br /> <br /> <br /> Bisous Nouratin<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> Ben zut alors : ce matin cet article n'y était pas encore quand je suis passé ! J'ai bien fait de revenir ...<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> Claude<br />
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N
<br /> <br /> J'ai publié un peu plus tard peut-être, un rien fatiguée !<br /> <br /> <br /> Bises mon voisin<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> bonne soirée, Nettoue<br />
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